Nafarroa 24 / 16 oloron
FEDERALE 1 (POULE 2, 20E JOURNEE)
Nafarroa frôle le bonus : Devant un public des grands jours, Nafarroa a remporté sa huitième victoire de rang à domicile, manquant d’un souffle le bonus offensif.
Lieu : Saint Jean Pied de Port (stade Jauréguy) Spectateurs : 3 150. Arbitre : M. Benoit (Occitanie). Mi-temps : 12-8.
Nafarroa : 4 essais de Brust (11e), Diriart (24e) et Bascans (54e, 73e), 2 transformations de Gueçaimburu (11e) et G. Tissier (73e).
L’équipe : Cadot (Barnetche 61e) –Viallet, Brust, Gaillardet, Bascans – (o) Gueçaimburu (A. Tissier 61e), (m) Iñarra (G. Tissier 61e) – M. Iphar, Gastambide (Carricart 45e), Iphar –Anxo (R. Cachenaut 45e), A. Cachenaut (c) – Pessans (Ortiz 45e), Cedarry (Jaureguiberry 45e), Diriart (Bidart 74e).
Oloron : 2 essais de Pailhassar (19e) et Boucau (77e), 2 pénalités de Clouté (8e) et Bourdieu (51e).
L’équipe : Clouté– Pailhassar, Chantereau, Arroyo (Bordenave 74e), De Guillem (Boucau 61e) – (o) Bourdieu (Fabé 74e), (m) Alçacébé – Crampé (Santos 53e), Chabat, Constant –Sestiaa (c) (Boumelou 48e), Cassasus – De Clerq (Tomuli 53e), Tessariol (Ramirez 68e), Aleo (Moncade 48e).
Le match a débuté avec plus de 10 minutes de retard, du fait d’une affluence exceptionnelle aux guichets du stade Jauréguy. Le temps était radieux, et le spectacle aussi. Nafarroa a tout tenté pour obtenir le bonus offensif, mais quelques détails, dont une touche non trouvée et un joueur Béarnais couché entre le ballon et l’en-but, les en ont empêchés. Les premières minutes sont tout à l’avantage des visiteurs (0-3 ; 8e). Nafarroa reprend le ballon et répond aussitôt (7-3 ; 11e). Les Oloronais, ratent de peu un drop (13e), puis se montrent maladroits et indisciplinés. Les locaux s’avèrent dangereux, mais les Béarnais, à la suite d’une touche volée près de leur en-but, mènent sans complexe une attaque de 70 mètres qui les porte derrière la ligne (7-8 ; 19e). Les Nafartars remettent la main sur le ballon, enchainent de multiples temps de jeu et parviennent à reprendre le score (12-8 ; 24e). Les locaux bousculent leurs adversaires, qui réagissent par leurs avants mais manquent une première pénalité (33e). Sur le coup de renvoi, une superbe action Bas Navarraises est enrayée à 10 mètres de la ligne par une maladresse. Dès le début de la deuxième période, les Béarnais affichent des intentions, mais manquent une pénalité (44e) avant de réussir à recoller au score (12-11 ; 51e). Nafarroa entame alors 25 minutes de domination sans partage. Ils marquent d’abord sur une action des trois-quarts après un maul pénétrant (17-8 ; 54e), puis une passe en-avant stoppe une attaque tranchante (57e). Les Béarnais rendent leurs rares ballons à leurs adversaires, et sur l’un d’eux, ceux-ci frôlent l’essai (61e). Sans cesse, les Basques reviennent à la charge, pilonnent longuement la ligne adverse, mais sont pénalisés (69e). Monopolisant le ballon, Nafarroa revient dans les 22 adverses, et finit par envoyer Viallet aplatir son deuxième essai (24-11 ; 73e). Les locaux persévèrent mais manquent une pénaltouche, donnant aux visiteurs un ballon de contre-attaque, qui leur permet de marquer en coin (24-16 ; 77e). Presque aussitôt, les Béarnais manquent la pénalité du bonus défensif (79e). Survoltés, poussés par un public en fusion, les Basques, bien au-delà de la 80e minute donnent l’impression de pouvoir marquer à nouveau, mais le ballon, dans l’en-but, s’écrase sur un joueur Oloronais. La victoire de Bagnères à Tyrosse contraint les deux clubs à l’exploit sur les deux dernières journées.
Augustin Ortiz, pilier de Nafarroa : ça a été un match très dur, et malgré nos efforts, nous avons manqué le point de bonus. Mais la victoire est là, la fin de saison sera difficile, mais nous ne lâcherons rien.
Philippe Ebel, entraîneur d’Oloron : il est arrivé ce que l’on pensait. Une belle équipe de Nafarroa qui est transcendée, qui joue bien, qui joue propre, qui fait peu de fautes de main, et qui aurait pu obtenir le bonus offensif… Nous avons montré du courage, avons été bien jusqu’à l’heure de jeu, mais nous avons laissé trop de points au pied. Nous sommes déçus, très déçus, mais c’est le sport, le sport est juste, souvent.