L’AVIRON EN HUITIÈME À DOMICILE
Aviron Bayonnais..55
Gloucester……………17
Date : Dimanche 19 janvier 2025 – 14 heures
Lieu : Bayonne (Stade Jean Dauger)
Public : 13 210
Mi-temps : 22-10
Arbitre : Ben Breakspear assisté à la touche de Ellis Poulden et Mike English et de Tom Spurrier à la vidéo (tous du Pays de Galle)
Aviron Bayonnais : 8 essais de Germain (10e), Martin (34e), Lopez (39e), Mori (44e), Bosch (58e), Tiberghien (67e, 70e) et Habel-Kuffner (76e) 3 transformations (34e, 39e, 44e), 1 pénalité (31e) de Lopez, 3 transformations (67e, 70e, 76e) de Segonds
L’équipe : Spring (Tiberghien, 51e) ; Megdoud, Martocq, Mori, Erbinartegaray ; (o) Lopez (cap) (Segonds (59e), (m) Germain (Rouet, 56e) ; Heguy, Cassiem (Habel Kuffner, 59e), Traversier ; Paulos (Moon, 59e), Marchois ; Scholtz (Cotet, 51e), Martin (Bosch, 51e), Villar (Cormenier, 51e)
Gloucester : 2 essais de Chapman (5e) et Jordan (79e), 1 transformation (5e), 1 pénalité (24e) de Barton, 1 transformation d’Atkinson (79e)
L’équipe : Barton (Englefield, 45e) ; Hillman-Cooper, Butler, Knight (R. Taylor, 53e), Morris ; (o) Atkinson, (m) Chapman (Cotgreave, 59e) ; H. Taylor (cap), Tuisue (James, 67e), Eite (Gwynne, 59e) ; Jordan, Clarke ; Petch (Benz-Salomon, 55e), Nelson (Singleton, 55e), Ford-Robinson (McArthur, 62e)
Dès l’entame, l’Aviron donne le ton de sa première demi-heure, en accumulant 3 en avant en 5 minutes, en autant d’offensives du coup avortées. Les Anglais en profitent, contre-attaquent dans leur camp, et après une action très tranchante dans l’axe, envoient Chapman, un de leurs rares joueurs quelque peu actifs aujourd’hui, derrière la ligne (0-7 ; 5e).
Pourtant, les Ciel et Blanc sont séduisants, en ce début de match. Une réception sur leurs 40 mètres, et les voilà très vite à l’orée des 22 adverses, mais le coup de pied à suivre de Lopez n’est pas contrôlé. L’arbitre Gallois revient à une pénalité, et une pénaltouche à 5 mètres s’en suit (7e). L’Aviron entre dans l’en-but, mais l’essai est refusé. Nouvelle pénaltouche, ballon porté, puis écarté, mêlée spontanée, au ras de laquelle le futé Germain s’échappe pour ouvrir le compteur des siens (5-7 ; 10e).
Les Anglais, peut-être pour se donner bonne conscience, envoient une pénalité face aux poteaux en pénaltouche, mais cette dernière donne une mêlée aux Bayonnais. L’action qui suit est sanctionnée, 10 mètres face aux perches, mais les visiteurs choisissent encore la pénaltouche, après laquelle l’Aviron bénéficie d’une pénalité qui lui permet de se dégager (16e). À plusieurs reprises, les offensives Bayonnaises échouent par des maladresses ou de l’indiscipline jusqu’à celle qui, dans les 22, permet aux Anglais d’aggraver le score (5-10 ; 24e). Les prises d’initiatives des locaux se suivent, sans succès à la marque, sauf sur une pénalité bien placée que Lopez tente à la demande générale, et réussit (8-10 ; 31e).
Très vite après, une pénaltouche pour les locaux produit deux ou trois rucks sur la ligne, et sur l’un d’eux, Lucas Martin s’étire de tout son long pour redonner aux siens l’avantage (15-10 ; 34e). Il semble que l’Aviron prend l’ascendant dans cette fin de mi-temps. Après une jolie attaque qui envoie le ballon le long de la touche, Lopez tape pour lui-même, récupère l’objet, et prouve, s’il en est besoin, qu’il a de beaux
restes (22-10 ; 39e). Les intentions d’efficacité Bayonnaises se confirment dès le début de la deuxième période. Après une mêlée dans les 40 mètres Anglais, le ballon est écarté, Mori franchit, et montre qu’il est aussi rapide que puissant en contournant toute la défense
pour aplatir en coin (29-10 ; 44e), accordant le bonus offensif à son équipe. Après une incursion de Gloucester dans le camp Bleu et Blanc, sanctionnée d’une pénalité (50e), l’Aviron remet la main sur le ballon, mais manque d’efficacité, jusqu’à cette offensive plutôt anodine, voire poussive, à 40 mètres de la ligne, où Megdoud saisit un intervalle, et va seul conclure son excellente prestation qui fera de lui « l’homme
du match » (55e). Son essai est justement refusé à la vidéo pour une obstruction préalable mais l’action lui a permis d’exprimer tout son talent.
Après une pénaltouche aux 20 mètres, les Bayonnais mènent un maul meurtrier dont Bosch profite (34-10 ; 58e). Relâchement et révolte ? Les visiteurs entrent dans l’en but de l’Aviron, mais le porteur de balle est retourné, et Bayonne se dégage (60e). Après une longue action stérile en termes de progression menée par les visiteurs, les Bayonnais reprennent le ballon, et envoient Tiberghien dans un espace qu’il n’aurait surtout pas fallu lui offrir (41-10 ; 67e). L’arrière, qui a remplacé Tom Spring, auteur d’un très bon match, récidive peu après (48-10 ; 70e).
Le match est plié, et ce ne sont ni l’essai d’Habel-Kuffner (76e), ni celui de Jordan (79e) qui vont bouleverser le score (55-17). Les deux équipes sont qualifiées, et l’Aviron bénéficiera, c’est historique, d’un huitième de finale de challenge Européen . à domicili
JJA