L’AVIRON ÉTINCELANT
Aviron Bayonnais 34
Montpellier 19
Date : Samedi 2 décembre 2023 – 17 heures
Lieu : Bayonne (Stade Jean Dauger)
Public : 13 500 environ
Arbitres : Mathieu Raynal (Benoit Bonafous, Jonathan Gasnier) ; Vidéo : Philippe Bonhoure
Aviron Bayonnais : 4 essais de Giudicelli (18e), Martocq (44e), Bourdeau (52e),Bosch (e), 4 transformations, 2 pénalités (12e, 34e) de Lopez
L’équipe de Bayonne : Calandret ; Pourailly, Martocq (Buliruarua, 67e), Mori, Megdoud ; (o)Lopez (cap) (Dolhagaray, 75 (m)Rouet(Aprasidze,63e) ; Iturria, Cassiem (Huguet,70e), Huguet (Bourdeau, 47e) ; Paulos(Mikautadze,47e),Ceyte;Tatafu(Cotet,53e), Giudicelli (Bosch, 47e), Perchaud (Cormenier, 53e, Perchaud, 60e)Montpellier : 3 essais de Becognee(22e),Reinach(60e),Darmon(80e), 2 transformations (60e, 80e) de Carbonel
L’équipe de Montpellier : Bouthier (Dakuwaka, 66e) ; De Nardi, Darmon, Serfontein (Garbisi, 53e),Tisseron; (o) Carbonel, (m) Reinach (Coly, 60e) ; Dakuwaqa (Camara, 41e),Becognee, Janse Van Rensburg Dughid, 60e) ; Willemse (Chalureau, 75e),Chalureau (Nouchi, 53e); Lamositele (Harry, 53e), Paenga Amosa (Karkadze, 53e),Erdocio (Fichten, 53e)Cartons jaunes : Darmon (14e), Chalureau (32e)
Quel froid ce samedi sur Bayonne ! Et cette humidité des jours précédents et de la matinée qui imprègne tout… Ça n’empêche pas Jean Dauger d’afficher un seizième carton plein de rang, et là encore, si le stade avait contenu quatre ou cinq mille places de plus, il aurait été tout aussi complet. En ville, l’ambiance est un peu moins dense qu’à l’accoutumé, brrrr oblige, mais il faut être un expert expérimenté pour s’en rendre compte. Il était craint, ce match. Les changements à la tête du sportif de Montpellier, et les discours fracassants de Bernard Laporte, unanimement hué dès qu’il apparaissait sur les écrans géants, pouvaient laisser supposer un sursaut des Héraultais. Il n’en a rien été, et c’est plutôt ce manque d’efficacité chronique, cette incapacité à tuer un match dont fait preuve l’Aviron en ce moment qui ont sauvé les visiteurs d’un naufrage au score. Quinze points d’écart, c’est vraiment peu, par rapport à la domination sans partage des ciel et blanc, de leurs prises d’initiatives, de la variété de leur jeu, et de l’enthousiasme que leur spectaculaire prestation soulève dans le public. Quelledifférence avec le comportement des tribunes de Gerland la semaine dernière ! Peut-être devrait-on même écrire le « non comportement »…
Les Bayonnais ouvrent la marque par Camille Lopez, dans un grand jour. La gestuelle fluide de passe, et la réussite au pied de ce joueur contribuent très largement, on le sait déjà, à la confiance, la sérénité, et les performances de l’Aviron. Un essai vient récompenser la domination de cette dernière, et au bout de vingt minutes, les locaux mènent 10-0. Un essai réaliste vient récompenser un des rares sursaut de MHRC, mais Lopez permet aux siens de virer en tête à la pause (13-5). Après les agrumes, les bleu et blanc se déchaînent, et marquent deux essais consécutifs, le premier après un travail remarquable de Thomas Ceyte, sans doute encore l’un des hommes du jour avec Calandret, réjouissant au poste d’arrière. Il reste moins de vingt minutes à jouer, et l’Aviron mène 27-5. L’ascendant des Bayonnais est trop prégnant pour que les Montpellierains puissent envisager de revenir au score, et la question qui se pose alors est : « bonus offensif ou pas ? ». C’est sans compter sans l’incapacité que l’on espère encore provisoire de l’Aviron à tuer un match, et après un exploit de Bouthier, les Héraultais réduisent les espoirs Bayonnais (27-12 ;60e). Un essai de Bosch (34-12 ; 75e) et une longue attaque dans le camp adverse permet à ceux-ci de rêver à nouveau. Mais un contre et une pénaltouche efficaces,
permettent à Montpellier de réduire l’écart à la sirène (34-19 ; 80e). Si l’Aviron remporte, de belle manière, sa vingt-deuxième victoire consécutive à Jean Dauger,elle aurait mérité mieux comptablement.
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