L’AVIRON BAYONNAIS CONFIRME
Aviron Bayonnais 32
Racing 92 ………..15
Date : Samedi 19 octobre 2024 – 14h30
Lieu : Bayonne (Stade Jean Dauger)
Public : 13 507
Mi-temps : 13-3
Arbitres : Vincent Blasco-Baqué, assisté de Anthony Lac et Cyrille Le Galle à la
touche et de Philippe Bonhoure à la vidéo.
Aviron Bayonnais : 4 essais de Bosch (33e), Maqala (44e), Carreras (57e), Martin
(63e), 3 transformations (33e, 44e, 63e), 2 pénalités (6e, 12e) de Segonds
Carton jaune : Tatafu (40e)
L’équipe : Tiberghien ; Callandret (Segonds, 41e), Maqala, Tuilagi (Martocq, 60e),
Carreras ; (o) Segonds (Lopez, 41e), (m) Machenaud, (Germain, 59e) ; Chouzenoux
(Heguy, 54e), Cassiem, Habel Kuffner ; Paulos (Moon, 51e), Iturria (cap)
(Chouzenoux, 68e) ; Tatafu (Tagi, 59e), Bosch (Martin, 59e), Cormenier (Bordelai, 51e)
Racing 92 : 2 essais de Lancaster (65e), Le Bail (68e), 1 transformation (68e) de
Fickou, 1 pénalité (36e) de Le Garrec
Ibrahim Diallo de Racing
Cartons jaunes : G Gogichashvili (40e), Tarrit (56e)
L’équipe : Spring ; Tuisova (Gibert, 75e), Fickou, Chavancy (James, 55e), Arundell ;
(o) Gibert (Lancaster, 55e), (m) Le Garrec (Le Bail, 60e) ; Diallo, Baudonne (Joseph,
55e), Woki (K’Poku, 75e) ; Taofifenua (Palu, 41e), K’Poku (Taofifenua, 65e) ;
Karaishvili (Laclayat, 41e), Kaitu’u (Tarit, 49e), Gogichashvili
L’Aviron Bayonnais est parvenu à confirmer son état de forme du moment, en
disposant d’un Racing 92 dominé quasiment de bout en bout. Les locaux regretteront
sans doute ce passage à vide de quelques minutes pendant lesquelles ils ont perdu un
bonus offensif qu’ils pensaient assuré, après avoir marqué quatre essais sans en
encaisser un seul.
Un chaud soleil avait remplacé plusieurs jours de précipitations intenses entrainant
la submersion des quais de la Nive. Il faut rendre hommage aux agents municipaux,
aux commerçants, aux bistrotiers et autres restaurateurs qui sont parvenus à nettoyer
les bords de la rivière et les ouvrir aux promeneurs de ce samedi, donnant ainsi un
air de fête habituel à la ville meurtrie.
Essai de Maqala
Le blocus bruyant des forains, en demande de dates de fêtes de Bayonne leur
convenant, n’a pas empêché Jean Dauger de comptabiliser sont innombrablième
« guichets fermés » d’affilé. La présence aux points névralgiques de la cité de camions
aux klaxons retentissants a créé bien d’autres problèmes…
Ce sont les Bayonnais qui allument les premières mèches, tentent d’attaquer, et
bénéficient d’une pénalité (3-0 ; 6e). Carreras prend le ballon derrière un ruck, attaque
plein axe, grille plusieurs défenseurs, et, sur le plaquage près de la ligne (9e). Le même
récupère un ballon, et provoque une faute adverse (6-0 ; 12e). Le Racing réagit enfin,
mais la défense de l’Aviron se montre imperméable. Les Ciel et Blanc parviennent à
contenir les visiteurs en touche et dans les rucks, notamment par les interventions
d’Iturria et Tatafu, magistral ce samedi. Les Racingmen bénéficient d’une pénalité
qu’ils envoient en une pénaltouche que les Bayonnais parviennent à leur chiper (29e).
Les Parisiens maitrisent mal un ballon, se font contrer, et, après un relais de Maqala
et Paulos, Bosch marque le premier essai du match (13-0 ; 33e). Habel-Kuffner
récupère le ballon derrière un ruck dans son camp, fonce tout droit, est relayé par
Machenaud puis Iturria qui marque. L’essai est refusé pour une récupération illicite
d’Habel-Kuffner dans le ruck, et, d’un possible 20-0, on passe à un 13-3 (35e). Une
explication musclée entre Tatafu et Gogichashvili envoie les deux pour dix minutes
hors du terrain (40e).
En début de seconde période, Callandret fait parler la poudre, mais il est stoppé près
de la ligne, et sort, définitivement, pour protocole commotion (43e). Une minute plus
tard, un maul de l’Aviron se voit contrer par les visiteurs, Maqala récupère le ballon,
et aplatit le deuxième essai de son équipe (20-3 ; 45e). Peu après, Bosch s’extirpe
d’une touche, trouve Bordelai en soutien, mais celui-ci aplatit sur un joueur adverse
(57e). Sur une touche Bayonnaise, Cassiem avance, Machenaud ouvre, et Lopez
envoie une sautée sur Carreras qui conclut (25-3 ; 57e). Les Bayonnais continuent à
attaquer, mais Martocq lâche le ballon, après une faute adverse. Sur la pénaltouche
qui suit, Lucas Martin consolide le bonus offensif provisoire des siens (32-3 ; 63e).
Tout le monde pense que les locaux tiennent ce fameux bonus, mais les Parisiens ne
l’entendent pas ainsi, et, par l’intermédiaire de Lancaster (65e) puis de Le Bail (68e),
ramènent les Bayonnais à plus de réalisme (32-15 ; 68e). Ces derniers tentent tous
dans ces dernières minutes pour retrouver leur bonus, et envahissent le camp
adverse, sans succès. L’Aviron Bayonnais entre dans la première partie du tableau, etle Racing, lui, se retrouve 10ème.