
LA MAÎTRISE DE L’AVIRON BAYONNAIS
Aviron Bayonnais …. 27
Section Paloise……….. 22
Date : Samedi 26 avril 2025 – 16h30
Lieu : Donosti/San-Sebastian (Stade d’Anoeta)
Public : 35 050
Mi-temps : 17-10
Arbitre : Adrien Marbot assisté de Stéphane Boyer et Pierre Bru à la touche, et de
Juline Castaignède à la vidéo
Aviron Bayonnais : 3 essais d’Iturria (9e), Tuilagi (25e), Bruni (61e), 3 transformations de Segonds (10e, 25e) et Lopez (62e), 2 pénalités de Segonds (30e) et Lopez (70e)
L’équipe : Tiberghien ; Spring (Erbinartegaray, 68e), Maqala, Tuilagi, Carreras ; (o)
Segonds (Lopez, 58e), (m) Rouet (B. Germain, 58e) ; Chouzenoux, Cassiem (Habel Kuffner, 51e), Bruni ; Moon (Paulos, 51e), Iturria (cap) (Paulos, 32e, Iturria, 40e, Moon, 72e) ; Tatafu (Scholtz, 51e), Bosch (Martin, 58e), Castillon (Bordelai, 51e)
Section Paloise : 1 essai de Rey (5e), 1 transformation et 5 pénalités (21e, 44e, 58e, 66e, 80+3e) de Despérès
L’équipe : Attissogbe ; Laporte, Manu, Brau-Boirie (Roudil, 71e), Grandidier ; (o) Despérès, (m) Robson (Daubagna, 71e) ; Hewat (Zégueur, 50e), Gorgadze (Whitelock, 71e), Whitelock (Crédoz, 50e) ; Maximin (Auradou, 72e), Auradou (Jolmès, 63e) ; Tokolahi (Papidze, 50e, Tokolahi, 76e), Rey (Delhommel, 50e), Parrou (Kaulashvili, 37e)
Donosti sous la pluie battante, ce n’est pas vraiment top. Bayonne non plus, mais en bord de Nive, tout est dans un périmètre réduit. Mais bon, il reste les pinxos, les chuletas, le Xakoli, et le magnifique stade d’Anoeta. On ne va pas se plaindre…
Stade qui offrait un peu moins de 5 000 places vides, et c’est vraiment dommage, au
regard de l’engouement autour de l’Aviron, surtout cette année. Tout le monde se plaint du manque de place à Jean Dauger, mais reconnaissons que si l’on élargit le périmètre, le plein ne se fait pas. La faut à qui ou à quoi, chacun aura son idée.
Sans être vraiment dominateurs, les pourcentages d’occupation et de possession
s’équilibrant, les Bayonnais ont globalement maîtrisé la rencontre. Ce contrôle a laissé
quand même un bonus défensif aux Palois, qui n’ont jamais vraiment semblé pouvoir
obtenir mieux. Mais là, la faute est plus identifiable. L’Aviron a été sanctionnée 14 fois, contre 9 en face. Cette indiscipline récurrente a permis à Despérès d’enquiller 5 pénalités, et ainsi de garder les Béarnais au contact jusqu’au coup de sifflet final. Si les Ciel et Blanc veulent rester à leur niveau actuel, il leur faut absolument progresser dans ce domaine. Lors des 5 dernières rencontres, l’Aviron a été punie au total 70 fois ! Tout en restant 4e. On peut supposer que les Bayonnais se rendraient la tâche plus facile avec un brin de discipline supplémentaire. Mais gageons qu’ils travaillent très sérieusement là-dessus, et que ça va finir par payer…
Le coup d’envoi est donné par les Bayonnais. La Section se dégage, Cheikh Tiberghien commet un en-avant à la réception du ballon.
Cheikh Tiberghien est sanctionné pour un plaquage haut. Adrien Marbot demande à revoir les images, mais, plutôt magnanime, reste à une simple pénalité. Sur la pénaltouche, le ballon porté entre dans l’en-but bayonnais, et Lucas Rey marque (0 7 ; 5e).
Sireli Maqala navigue dans la défense Paloise, mais est repris à un rien de l’en-but (9e).
Le public ovationne son action de grande classe !
Peu après, à la suite de plusieurs temps de jeu, Arthur Iturria ramène rageusement les
siens à égalité, récompensant ainsi une période de grosse domination (7-7, 10e).
Les Béarnais perdent leur première touche, ce ne sera pas la dernière (14e).
Jolie offensive des Palois, mais Bruni et Spring poussent Grandidier en touche (18e). 4e pénalité en 20 minutes contre l’Aviron. Despérès en profite (7-10 ; 21e). Et nouvel en-avant Bayonnais, de Facundo Bosch cette fois (23e).
Les Ciel et Blanc récupèrent le ballon, et, après une belle combinaison des lignes arrières, Manu Tuilagi bouscule la défense et s’arrache en puissance vers l’en-but (14 10 ; 25e).
Une nouvelle touche Paloise est volée par les Bayonnais, les visiteurs se mettent à la
faute, et Segonds donne un peu d’air à son équipe des 40 mètres (17-10 ; 31e).
Encore une touche vendangée par la Section dans les 22 Bayonnais, qui donne lieu à
une pénalité pour les locaux (35e).
Le public se dresse sur un astucieux coup de pied à suivre, mais Théo Attissogbe parvient à propulser la balle en ballon mort. Sur la mêlée à 5 qui suit, Kaulashvili remplace le pilier Parrou pour renforcer cette dernière, et Pau obtient une pénalité (38e) !
Dès l’entame du second acte, les visiteurs mettent les Bayonnais à la faute (17-13 ; 44e).
L’accalmie a duré 1 heure, et là, une pluie diluvienne vient doucher le stade d’Anoeta
(50e).
Les Palois sont dans un temps fort, s’approchent de l’en-but Bayonnais, mais Iturria se fait ovationner pour un grattage qui permet à son équipe de se dégager (52e).
À nouveau, la mêlée paloise pas vraiment dominatrice sur l’ensemble de la partie,
obtient une pénalité (17-16 ; 58e).
Les Bayonnais prennent la mesure du danger de ce retour des visiteurs, et remettent
la main sur le ballon. Ils obtiennent une pénalité très bien placée, et choisissent la
pénaltouche sous les ovations du public, ravi. La décision s’avère la bonne, puisque
l’Aviron, grâce à Bruni, prend 8 points d’avance (24-16 ; 61e).
Il faut la botte lointaine et performante de Despérès pour redonner un brin d’espoir aux Béarnais par une pénalité décentrée de plus de 40 mètres (24-19 ; 66e).
Attissogbe commet sa seule erreur de l’après-midi. Il relâche une chandelle de
Tiberghien, et son en-avant, est repris devant par un de ses coéquipiers (27-19 ; 70e).
À la suite d’un maul, les Béarnais obtiennent une pénalité très bien placée, mais le coup de pied du bonus offensif passe à côté, le premier loupé de Despérès (80e).
3 minutes plus tard, la Section obtient une nouvelle pénalité, décalée sur la droite, à 40 mètres, et entre dans le bonus (27-22 ; 80+3e).
À 4 matchs de la fin de la phase de poule, l’Aviron a 10 points d’avance sur le premier non qualifiable, La Rochelle. Bien sûr, rien n’est acquis, mais en préservant leur invincibilité à domicile, et en allant glaner un ou deux points au Racing et à Castres, les Bleu et Blanc joueront les phases finales. Il en faudra un peu plus pour assure la quatrième place, synonyme de barrage à Jean Dauger. Au regard de leur match de ce samedi, ce n’est pas impossible.
JJA